Jeux de société

Un peu d’histoire : Le jeu de société existe depuis des milliers d’années. Il transcende les générations, les cultures et est présent sur tous les continents sous des formes variées mais aussi très similaires.
On a trouvé des traces de jeux plus ou moins structurés aux environs de -8000 ans avec JC ! La mythologie grecque y fait allusion mais les jeux de société les plus anciens viennent d’Egypte. Il y a le Mehen, une sorte de jeu de l’oie qui a la forme d’un serpent enroulé ou encore le Senet, jeu très populaire qui ressemble au jeu de l’oie et au jeu de dames.

• les jeux d’osselets et de dés étaient utilisés pour lire l’avenir
• les jeux égyptiens comme le Mehen (-3000), le Senet (-2600 avant JC)
• les jeux romains : le ludus duodecim scriptorum (« jeu des douze lignes »)
• les jeux asiatiques : le go.

1. On joue dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
2. L’un après l’autre, les joueurs déplacent toutes les graines de l’un de ses 6 trous qui se trouvent de son côté en en déposant une dans chaque trou suivant celui qu’il a vidé.
3. Si la dernière graine qu’un joueur a déposée dans un trou de l’adversaire comporte déjà 1 ou 2 graines, il les capture, c’est-à-dire qu’il les récupère pour les sortir du jeu. A noter : Certains plateaux possèdent de chaque côté un trou plus grand que les autres, appelé « grenier ». Le trou est laissé vide.
4. Lorsqu’un joueur s’empare de 2 ou 3 graines, si la case précédente contient également 2 ou 3 graines, il peut les capturer aussi et ainsi de suite.
5. Si un joueur a dans un de ses trous 12 graines qu’il veut prendre et déplacer, faisant alors un tour complet, il ne déposera pas de graines dans le trou de départ qui restera vide.
6. Dernière règle : Un joueur ne peut pas prendre toutes les graines restantes du camp adverse en un seul coup.
7. Le perdant est celui qui n’a plus aucune graine dans son camp. Il ne peut donc plus jouer.
8. Le gagnant capture toutes les graines qui restent sur le jeu et déclare sa victoire !

Les règles sont très faciles à comprendre et à maîtriser. Les parties sont assez courtes. C’est un jeu simple et très ludique.

Le jeu du Seneth consiste à déplacer ses pions de la première ligne où ils sont positionnés au départ jusqu’à la troisième ligne. Le gagnant est celui qui a sorti tous ses pions le premier.
Le jeu présente 3 lignes de 10 cases chacune.
Chacun son tour, les joueurs jettent les 4 bâtons en bois. Ceux-ci ont 2 faces distinctes, l’une bombée, côté pile, l’autre plate, côté face.

Chaque joueur avance ses pions en comptant les faces ainsi :
Un seul côté face vers le haut : on avance un de ses pions d’une case.
Deux côtés face vers le haut, on avance un de ses pions de deux cases.
Trois côtés face vers le haut, on avance de 3 cases.
Quatre côtés face vers le haut, on avance de  quatre cases.
Enfin, quatre côtés pile vers le haut, on avance un de ses pions de six cases.
Si un pion tombe sur les cases n° 15 et 28, il revient sur la case n°1 et recommence donc du début ! Les pions positionnés sur les cases n° 26, 27, 29 et 30 sont protégés et ne peuvent pas être renversés par l’adversaire. La case n° 30 est la case de sortie. Chaque pion doit tomber dessus pour quitter le jeu.
Le 1^er joueur lance les bâtons et fait un 1, un 4 ou un 6, il avance le pion de son choix du nombre de cases correspondant au chiffre fait et a le droit de rejouer. S’il tire et fait un 2 ou un 3, il avance le pion de son choix du même nombre de cases puis passe son tour.
Le second joueur joue son premier coup à partir de la case 9. il peut ensuite avancer n’importe lequel de ses pions, selon le tirage des bâtons. S’il fait un 1, un 4 ou un 6, il avance et rejoue. Il joue puis passe également son tour dés qu’il fait un 2 ou un 3.
Quand un pion tombe sur une case occupée par un pion adverse, ce dernier est attaqué et doit reculer sur la case laissée vacante par son assaillant.
A noter que les pions peuvent sauter par-dessus d’autres pions, prendre la place d’un autre pion, sauf si deux pions du joueur adverse se situent dans des cases contigües.
Si trois pions du même joueur sont dans 3 cases contigües, ils forment alors un mur et les pions de l’adversaire ne peuvent pas les attaquer ni  sauter par-dessus. Les autres pions du joueur qui a fait le mur peuvent en revanche avancer.
S’il est impossible à l’un des joueurs d’avancer compte tenu du positionnement des pions adverses et du nombre de bâtons qu’il a lancé, il devra reculer d’autant de cases qu’il aura de bâtons. Attention : un pion ne peut pas reculer sur une case occupée par un autre pion, quelle que soit sa couleur. S’il ne peut absolument pas jouer, il passe la main à l’adversaire.
Dés qu’un joueur a avancé tous ses pions sur la dernière ligne, il peut commencer à les retirer du plateau en les amenant exactement sur la case 30. Si des pions de la ligne de sortie sont attaqués et renvoyés sur la première ou la deuxième ligne, les pions de la même couleur demeurant sur le plateau ne peuvent sortir avant le retour de ces pièces sur la ligne de sortie.
Celui qui a sorti tous ses pions le premier a gagné.
Il suffit de faire une ou deux parties pour bien maîtriser les règles. Chaque partie ne dure pas trop longtemps et réserve des rebondissements ! Le gagnant n’est pas toujours celui qui semble le mieux placé…